Avant tout

L’augmentation des césariennes serait liée au fait que l’accouchement est de plus en plus médicalisé. Mais les femmes sont-elles bien renseignés sur ces soins médicaux? Sur leurs effets? Voici quelques conseils pour réduire et éviter les interventions non justifiées!

  1. Soyez en forme : Puisque le travail lors de l’accouchement est très difficile et exigeant soyez en forme. Pendant la grossesse, manger sainement, respectez un régime de vie équilibré et faites de l’exercice régulièrement pour développer de l’endurance physique. En prenant soin de votre corps, vous apprécierez le fait qu’il soit en santé et que vous serez davantage en mesure de le respecté.
  2. Renseignez-vous : La lecture demeure une excellente source d’information. Le livre d’Isabelle Brabant qui s’intitule « Une naissance heureuse » ainsi que celui d’Hélène Vadeconcoeur « Un autre césarienne ou un accouchement naturel » sont de très bonnes références. Choisissez de bon cours prénatal qui vous guideront vers un accouchement autonome et positif. Des intervenants non impliqués dans un milieu hospitalier offrent d’excellent cours et vous aident à préparer un plan de naissance. Il est très important de comprendre le processus lors de l’accouchement.
  3. Préparez-vous : Il est possible d’être positive, excitée, enthousiaste et de nourrir de belles espérances tout en étant prête à toutes éventualités. Espérez le meilleur, visualisez l’accouchement idéal, mais sachez que la vie apporte parfois des imprévues auxquels vous devrez vous adapter. Vous vivrez ainsi une belle expérience, peu importe le déroulement. Soyez optimiste tout en demeurant réaliste.
  4. Respectez vos valeurs : La préparation pour un tel événement peut se faire en repensant à vos valeurs profondes sur la vie, la mort, la naissance, les responsabilités et vous-même. Observez également vos croyances et vos conditionnements laissés par votre milieu familial et la société. Souvenez-vous que vos croyances profondes affectent et influences toutes vos expériences de vie. En partageant vos peurs et vos ambivalences avec les gens qui vous entourent, vous sentirez un soulagement et vous serez en mesure de vivre une expérience plaisante, positive et autonome.
  5. Soyez confiante : Faites confiance à votre intérieure, votre sagesse et votre capacité de donner naissance. Votre cerveau sécrète de l’endorphine, cette morphine naturelle qui atténue la douleur. N’oubliez pas que votre corps est conçu pour qu’un enfant se forme et se développe à sa pleine croissance. Votre corps sait protéger un bébé, le garder à l’intérieur et le moment précis de le laisser descendre vers le bassin. Il a également le contrôle d’effacer et de dilater le col de l’utérus, d’ouvrir le bassin, d’étirer le périnée, de séparer le placenta, de produire la sécrétion de colostrum ainsi que du lait. Ceci est un entraînement harmonieux régi par votre corps et qui existe depuis le début de l’humanité.
  6. Soyez positive : En utilisant la visualisation, vous pourrez comprendre que votre corps est conçu pour donner naissance. Remplacer les vieilles croyances négatives par des affirmations positives que vous ressentez.
  7. Choisissez bien vos accompagnateurs : Il arrive parfois qu’une mère, une sœur ou une amie puisse jouer le rôle d’accompagnante. Il est plus difficile d’accompagner quelqu’un dont on est très proche, on peut se sentir plus émotif, avoir moins de recul par rapport à qui se passe, moins d’objectivité. Aussi, on peut comprendre comment le conjoint et les amies intimes ne sont pas toujours les mieux placés pour aider une femme à accoucher à cause de leurs expériences personnelles et limitées; ils ont tendance à vouloir l’épargner, la voir « arrêter de souffrir », plutôt que de la supporter dans les moments difficiles du travail. Dans compter que pour bien comprendre les enjeux des interventions proposées, il faut une solide connaissance des pratiques obstétricales courantes ainsi que les alternatives. Afin de limiter le recourt aux interventions inutiles, la présence d’une accompagnante diminue de façon très significative le risque d’une césarienne 8% vs 18%, le recours à la péridurale 8% vs 55%, injection de syntocinon 17% vs 44%.
  8. Relaxer et respirez : La respiration , la relaxation physique et mentale sont des amies très importantes. N’hésitez pas à vous laisser guider par elles. Respirer profondément et lentement. L’énergie circule mieux lorsque le cerveau, la bouche et le vagin sont bien détendus. Pratiquez la détente avant que le travail commence. Contacter une personne ressource, car la détente et la relaxation s’acquièrent avec la pratique. Les cours d’auto-hypnose Hypno-Vie encouragent cette démarche.

Josette Charpentier | Accompagnante à l’accouchement
Maître formateur et instructeur de la méthode Hypno-Vie

Une réflexion au sujet de « Avant tout »

  1. Émilie

    Je souhaitais plus que tout une césarienne et je me suis retrouvée avec un accouchement voie basse forcé… Aujourd’hui je le vis très mal!
    Pourquoi n’a t’on pas le choix de notre accouchement?

    Répondre

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